Les SCPI sont des actifs très rémunérateurs, avec un TDVM moyen de 4.5% pour ces SCPI de rendement. Les risques ne sont pas aussi élevés que ceux des autres produits composant les supports de l’assurance-vie, comme les OPCVM par exemple ou encore les produits structurés. Ces SCPI se démocratisent de plus en plus car permettent une diversification très intéressante , et donc une meilleure mutualisation des risques. Ainsi, les spécialistes s’accordent à dire qu’elles constituent les classes d’actifs à souscrire même en période de crise.
Les OPCI sont la version corrigée des SCPI ; ils conviennent à ceux qui souhaitent percevoir aussi bien des revenus locatifs immobiliers que ceux provenant des investissements en valeurs mobilières. Ces dernières sont les actions et les obligations qui sont des produits boursiers et qui sont plus volatils que l’immobilier. Ainsi, les revenus issus de l’OPCI sont mixtes. Il s’agit d’un produit assez complexe, et dont le rendement fluctue en fonction de celui de ces valeurs mobilières.
Certains OPCI se servent des résidences avec services telles que les résidences seniors pour générer le meilleur rendement. Celui-ci est de 4%, voire plus, pour ce type d’OCPI, tandis que la majorité de ces organismes peinent à produire un taux de plus de 3%.
Les SCI ont plus ou moins le même principe de fonctionnement que les SCPI sans être tout à fait ces dernières. Le bien immobilier détenu en commun par plusieurs associés est piloté par un gérant ; il s’agit d’un bien en indivision et dont les loyers sont reversés aux associés en fonction de leurs quotes-parts.
Souscrire à ces produits pierre-papier à travers l’assurance-vie est tout aussi avantageux du point de vue fiscalité puisque le régime qui s’applique est celui de la flat tax ou prélèvement forfaitaire unique. La pierre se dépouille donc de sa fiscalité alourdie qui est l’impôt foncier. Ainsi, en profitant d’une fiscalité allégée, l’épargnant augmente le rendement de son épargne. Précisons également que les revenus locatifs sont déduits des revenus imposables du souscripteur.
En résumé, tous ces actifs immobiliers sont destinés à diversifier les supports de son assurance-vie en fonction des attentes de l’épargnant. L’assurance-vie multisupport propose aussi, outre ces actifs pierre-papier, d’autres produits plus dynamiques et plus risqués, comme les organismes de placement collectif en valeurs mobilières, les OPCVM. Ces derniers font appel aux produis boursiers, actions et obligations, ainsi qu’aux différents fonds adossés à des PME. À côté de ces supports en unités de compte, les fonds en euros classiques et dynamiques continuent toujours de faire partie des supports des contrats d’assurance-vie.